La géographique du Tour est, elle aussi, entièrement soumise à la nécessité épique de l’épreuve. Les élements et les terrains sont personnifiés, car c’est avec eux que l’homme se mesure et comme dans tout épopée il importe que la lutte oppose des mesures égales : l’homme est donc naturalisé, la Nature humanisée. Les côtes sont malignes, réduites à des „pourcentages“ revêches ou mortels, et les étapes, qui ont chacune dans le Tour l’unité d’un chapitre de roman, les étapes sont avant tout des personnages physigues, des ennemis successifs, individualisés par ce mixte de morphologie et de morale qui définit la Nature épique.
(aus: Roland Barthes, Mythologies)
Galibier-Photo von Bertrand Sereno, via Flickr.
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